Neil Parker (aka Sharpe)
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Neil Parker (aka Sharpe)
NOM COMPLET: NEIL LEROY PARKER AKA SHARPE
AGE: 24 ANS - NÉ LE 20 AVRIL 1989, À CASEYVILLE EN ILLINOIS
RÉSIDENCE: AUCUNE - ADRESSES DE DÉPOTS POSTAUX
(A BALTIMORE, MD - CHICAGO, IL - NEW-YORK, NY)
Du Maine jusqu'à la Louisianne en passant par Bridgeport , New Haven et Hartford (Connecticut), Buffalo (New-York), Newark (New Jersey), Philadelphie (Pennsylvannie), Menphis (Tennessee), Birmimgham (Alabama), Jackson (Mississipi), Little Rock (Arkansas), Baton Rouge et la Nouvelle Orléans (Lousianne), ça faisait plus de 10 mois qu'il parcourait la côte Est en long, en large et en travers. Une succession interminable de chambres d'hôtels, de restaurants en tout genre, d'asphalte, de verre, de béton et de flotte. La caisse avalait les kilomètres les uns après les autres et les grattes-ciels des grandes villes défilaient dans les rétros à longueur de semaines. Il jouissait d'une liberté absolue sans rendre de compte à personne, sans obligations et sans emmerdes. Le réservoir de la BMW remplis à ras la gueule, trois valises de fringues dans le coffre, ça avait été un jeu d'enfant, rétrospectivement, de faire le tri dans ce qu'il emporterait.
A moins de 24h du départ pour ce road trip improvisé, il s'était confronté au grand patron. Un faciès sévère au travers duquel il n'arrivait toujours pas à lire, même après trois ans de bons et loyaux services accordés à la famille. Plié aux traditions et à cette ambiance feutrée purement nippone, il faisait honneur en effectuant l'une des dernières cérémonies de sa vie. Il se séparait de la coupelle (l'Oyako Sakazuki) symbolisant son appartenance au clan yakuza des Garasu. En échange, il lui était interdis de prononcer le nom de cette famille et d'approcher de trop près de leurs quartiers ou de leurs affaires.
Il avait revendu les deux clubs qu'il possédait à Baltimore et à New-York. Avec les poches pleines, c'était bien plus facile de suivre ses envies au jours le jours. De temps à autres, il faisait un saut sur la cote Ouest. L'arrêt obligatoire dans ces cas là, c'était Vegas. Il y'avait toujours moyen de renflouer les caisses proprement avant de reprendre le périple. Et si les casinos faisaient défaut dans le bled où il posait les valises, il ne crachait jamais sur un job temporaire.
Au cours de ces dix mois, il avait déja fait étape à Detroit. Il y a bien croisé un cortège de mariés, accompagné des proches, devant la mairie. Parmis eux, il avait reconnu le visage d'une vieille connaissance et était resté dans le coin, le temps de la cérémonie par simple curiosité, observant de loin.
Aujourd'hui, alors qu'il revient a Detroit pour trouver un job d'appoint, se rappeler que cette vieille connaissance rode en ville le rend bien plus prudent que d'accoutumée. Les vieilles habitudes ont la vie dure ...
AGE: 24 ANS - NÉ LE 20 AVRIL 1989, À CASEYVILLE EN ILLINOIS
RÉSIDENCE: AUCUNE - ADRESSES DE DÉPOTS POSTAUX
(A BALTIMORE, MD - CHICAGO, IL - NEW-YORK, NY)
Du Maine jusqu'à la Louisianne en passant par Bridgeport , New Haven et Hartford (Connecticut), Buffalo (New-York), Newark (New Jersey), Philadelphie (Pennsylvannie), Menphis (Tennessee), Birmimgham (Alabama), Jackson (Mississipi), Little Rock (Arkansas), Baton Rouge et la Nouvelle Orléans (Lousianne), ça faisait plus de 10 mois qu'il parcourait la côte Est en long, en large et en travers. Une succession interminable de chambres d'hôtels, de restaurants en tout genre, d'asphalte, de verre, de béton et de flotte. La caisse avalait les kilomètres les uns après les autres et les grattes-ciels des grandes villes défilaient dans les rétros à longueur de semaines. Il jouissait d'une liberté absolue sans rendre de compte à personne, sans obligations et sans emmerdes. Le réservoir de la BMW remplis à ras la gueule, trois valises de fringues dans le coffre, ça avait été un jeu d'enfant, rétrospectivement, de faire le tri dans ce qu'il emporterait.
A moins de 24h du départ pour ce road trip improvisé, il s'était confronté au grand patron. Un faciès sévère au travers duquel il n'arrivait toujours pas à lire, même après trois ans de bons et loyaux services accordés à la famille. Plié aux traditions et à cette ambiance feutrée purement nippone, il faisait honneur en effectuant l'une des dernières cérémonies de sa vie. Il se séparait de la coupelle (l'Oyako Sakazuki) symbolisant son appartenance au clan yakuza des Garasu. En échange, il lui était interdis de prononcer le nom de cette famille et d'approcher de trop près de leurs quartiers ou de leurs affaires.
Il avait revendu les deux clubs qu'il possédait à Baltimore et à New-York. Avec les poches pleines, c'était bien plus facile de suivre ses envies au jours le jours. De temps à autres, il faisait un saut sur la cote Ouest. L'arrêt obligatoire dans ces cas là, c'était Vegas. Il y'avait toujours moyen de renflouer les caisses proprement avant de reprendre le périple. Et si les casinos faisaient défaut dans le bled où il posait les valises, il ne crachait jamais sur un job temporaire.
Au cours de ces dix mois, il avait déja fait étape à Detroit. Il y a bien croisé un cortège de mariés, accompagné des proches, devant la mairie. Parmis eux, il avait reconnu le visage d'une vieille connaissance et était resté dans le coin, le temps de la cérémonie par simple curiosité, observant de loin.
Aujourd'hui, alors qu'il revient a Detroit pour trouver un job d'appoint, se rappeler que cette vieille connaissance rode en ville le rend bien plus prudent que d'accoutumée. Les vieilles habitudes ont la vie dure ...
- EL RAVAL, BARCELONE, ESPAGNE [1989-2003]:
- On l'a baptisé Esteban Nereo Soria à la naissance. La vieille caravane familiale qui les hébergeait, lui et les siens, était un vieux vestige de la vie passée d'Hallan Damasco Soria, son père. Hallan était un gitan qui fut exclut de sa communauté pour avoir épousé une charmante petite aide-soignante d'origine française, Isabel Loréana Moreau. Ils avaient tout deux garer le domicile sur roulette dans la cour intérieure d'un immeuble, donnant sur la Carrer de la Cendra au beau milieu d'El Raval, un quartier de la Ciutat Vella à Barcelone. Ce quartier est réputé pour être l'un des plus mal fréquenté de la ville, le touriste pouvant s'y faire dépouiller par les pickpockets le jours, et se faire racketter la nuit, dans une ruelle délaissée par les prostitués. On y trouvais des Roumains, des Pakistanais et des Tsiganes, des gitanos et aucun d'eux ne roulaient sur l'or, bien au contraire...
Isabel devait régulièrement aligner les heures sup' pour espérer finir le mois, avant qu'Hallan n'ai tout dilapider dans la bouteille, car l'homme n'a jamais entièrement digérer son exclusion et en dehors de celui qu'il considérait encore comme un frère, Juan Valente Siguarra, il ne parvenait pas a s'intégrer parmi le voisinage. Les Soria faisaient souvent l'objet d'insulte et de commérage dans l'immeuble. Si Isabel tentait régulièrement d'arrondir les angles et de faire bonne figure, ni Hallan, ni ses deux fils ne fournissaient autant d'effort en ce sens.
Nataniel et Esteban ne manquaient jamais une occasion de répondre aux injures en usant de la force. Même s'il ne remportait pas toute les batailles, Hallan avait la fâcheuse habitudes de les félicités pour "avoir défendu leur sang et leur nom". Une éducation qu'Isabel ne soutenait pas le moins du monde car c'était elle seule qui devait se présenter devant le directeur de l'école pour rendre des comptes sur le comportement de ses enfants. Le penchant pour la bagarre n'était pas le seul vice des garçons, la jalousie de voir les camarades de classe avec les derniers gadgets à la mode les conduisit a plusieurs reprise jusqu'au vol à l'étalage. Et là encore c'est Isabel qui devait gérer la crise. Si les heures qu'Hallan passait au bar en compagnie de Juan, loin de la maison, avaient quelque chose de positif, au fil des ans, c'était d'avoir permis a Isabel de recadrer ses fils avant qu'il ne soit trop tard.
Les seuls trêves qui offraient du repos à Isabel survenaient le week-end, le samedi après-midi, après que les enfants eut finis leurs devoirs et leurs corvées, en punition pour les bêtises de la semaine. Hallan, relativement sobre, leur apprenait alors la musique, car malgré tout ses défauts, cet alcoolique chérissait le rêve de devenir musicien professionnel. Le soir venu, les Soria sortaient en famille, se promenant jusqu'a Port Olimpic ou bien jouaient aux cartes avec Juan à la maison. Ce dernier était de la famille, ils le considéraient comme tel, et bien qu'il accompagne régulièrement Hallan dans la picolle, il s'était toujours montrer bienveillant et responsable vis à vis de ses "neveux" et de sa "belle-soeur", dont il était aussi le confident. C'était un bon vivant simplement. Le dimanche matin etait consacrer à la messe, tous se rendaient à la Capella de Sant Llatzer avant de consomer un copieux déjeuner, puis la trêve prenait fin, les affres de la semaine reprenant leurs droits.
En 1998, Juan quitta Barcelone après avoir fait ses adieux aux Soria, il s'expatriait à la Nouvelle Orléans pour tenter sa chance comme saxophoniste. Lui aussi rêvait de devenir musicien professionnel et une chance lui était offerte pour concrétiser son projet. Ce départ fut un coup durs Hallan qui sombra un peu plus au fond de son verre. Isabel supporta son maris encore un an, puis en 1999, elle fit ses valises et quitta Barcelone à son tour, laissant derrière elle ses deux fils.
Les frères Soria se retrouvèrent quelque peu livrés à eux-même, aux prises avec un père que ne s'accrochait plus a rien d'autre qu'a la bouteille et qui leur offrait de copieux excès de rage. Hallan ne leva jamais la main sur ses fils, en revanche la vaisselle volait en éclat et les meubles se faisaient cabossés sans ménagement ce qui, dans un espace confiner de 7m carré, laissait peu d'échappatoire. Les gamins avaient cesser de se battre et de voler, à la place il préféraient médire sur leur mère et tachaient de sauver la face quand il fallait aller chercher Hallan, ivre mort au bar au beau milieu de la nuit. Il était la seule chose qu'il leur restait, leur père et pour cette simple raison, ils s'étaient montrer d'une patience infinie, espérant qu'Hallan se remettrait sur pied. Espoirs qui furent balayé, le jours où leur père assista à leur Confirmacio, assis sur le banc de l'église, la flasque a la main, la bave au lèvre, ronflant comme un sonneur parmi d'autre parent, le tout sous le regard méprisant du prêtre qui procédait à la cérémonie. Jamais les frères Soria ne ressentirent pareil honte jusqu’à maintenant. Même Dieu s'était détourner d'eux. Et ils lui rendirent la pareil.
Peu de temps après, Nataniel, âgé de 18 ans prenait la décision de quitter Barcelone lui aussi, et il ne comptait pas laissé son cadet de coté. Ils économisèrent en secret, firent faire des passeports et quand enfin tout leur bagage furent boucler, ils prirent le bus pour l'aéroport, direction Amsterdam. Là-bas ils pourraient peut-être réaliser le rêve d'Hallan, seul patrimoine solide qu'il leur ai finalement accorder. Ils ne lui laissèrent qu'une lettre en échange, promettant de rentrer tout deux quand ils seraient devenu des rock-stars...
- ZEEBURGUEREILAND, AMSTERDAM, PAYS-BAS [2003-2005]:
- A leur arrivé, les frères Soria retrouvait un second souffle, convaincu que la chance serait de leur coté. Ils rencontrèrent une prostituée du nom de Jana Tressje, dans le Red Light District, avec qui ils sympathisèrent. Elle avait toujours vécut a Amsterdam, c'était sa ville et elle s'improvisa guide, entre deux nuits de passe, pour leur faire visité. Elle leur appris également le néerlandais, leur (bas) niveau d''anglais ne suffisant pas s'ils voulaient s'installer à long terme.
Ils posèrent leur valise a Zeeburguereiland, en banlieue d'Amsterdam. C'était un coin où les loyers étaient encore dans leur moyen sans être complètement misérable. Nataniel trouva un emploi dans un coffee-shop, quand a Esteban il poursuivait ses études. Pour le week-end Nataniel était parvenu a négocier une petite plage horaire pour donner des concerts avec son cadet au coffee-shop, leurs premières armes pour devenir professionnel.
Après quelques mois, Jana ne leur rendit plus visite et lorsqu'ils la retrouvèrent à De Wallen, l'employeur de la donzelle les mis à la porte car, disait-il, a cause d'eux Jana avait commencer a nourrir l'idée qu'elle pourrait faire autre chose de sa vie. Ils n'eurent plus de nouvelle d'elle jusqu’à qu'ils apprennent en lisant les fait-divers, qu'elle avait finit par se donner la mort par pendaison.
Le reste de l'année s'écoula avec ses hauts et ses bas jusqu'au jours, où en rentrant à l'appart' après une journée de cours, Esteban se fit attaquer par un chien errant. Profondément mordu à l'épaule, au point d'avoir la clavicule brisée, il en réchappe de peu, après une mort clinique d'environ 2min. Les mois suivant sont synonymes d'opérations a répétitions, de convalescence et de rééducation. Cette épisode chamboule tout leur projet: Esteban perd prêt de 60% de sa sensibilité tactile dans tout le bras droit, dans ces conditions il peut a peine grattouiller les cordes de sa guitare. A cela s'ajoute que Nataniel vit très mal les conséquences de cet accident, ne laissant plus beaucoup d'autonomie à son cadet, de crainte qu'il ne se blesse et ne le sente pas.
Les frais de santé et la réeducation plongent également leur compte dans le rouge. Se sentant acculé par la situation, Nataniel se met a détourner la beuh du coffee-shop afin de la revendre a son profit personnel. Esteban met plusieurs mois a découvrir ce petit trafic et bien que les comptes soient revenu dans le vert, ils prennent la décision d'appeler à l'aide.
Ils parviennent a retrouver le jazz club de la Nouvelle-Orléans où Juan travail toujours. Ravi d'avoir des nouvelles de ses "neveux" il se rend a Amsterdam pour une semaine. Ils conviennent tout les trois de finir l'année scolaire entamer, qu'Esteban puisse obtenir son VMBO (équivalent d'un BEP), après quoi ils pourraient emménager a la Nouvelle-Orléans.
Au mois de juillet 2005, comme convenu, les frères Soria débarquent sur le sol Américain avec deux green card en règle.
- VIEUX CARRE, NOUVELLE-ORLEANS, LOUISIANNE, USA [2005-2006]:
- Le Vieux Carré fut l'un des rares quartier de la ville à avoir été épargner par l'ouragan Katrina à la fin du mois d’Août 2005. Si les frères Soria se plaignaient d'avoir pus vivre dans une caravane il y'a de ça quelques années, les dégâts causés par la tempête leur font bien vite prendre du recul. Nataniel n'avait jamais vraiment pris le temps de se poser des questions sur le bien fondé de ses agissements, que ce soit le vol à l'étalage, les rixe de cours de récré, la fugue qui les conduisirent a Amsterdam ou le détournement de marijuana. A 20 ans, cette remise en cause le rend bien moins impulsif. Il fait cependant promettre a Juan de ne pas faire venir Hallan à la Nouvelle-Orléans pour revoir ses fils.
Esteban, alors agé de 16 ans, procède au même constat, d'un oeil moins impliqués cependant. Sa priorité revient à trouver un cursus qui lui plaise un temps soit peu et à retrouver la motricité de son bras droit. Il se découvre un bon coup de crayon, heureusement il est gaucher. Il ne saurait dire si le fait de voir la Nouvelle-orléans en ruine ai pus peser lourd dans sa décision, mais il intègre la Priestly Charter School of Architecture, une école public avec des classes de prépa spécialisée -comme son nom l'indique- dans le domaine de l'archi.
Juan parvient a faire embaucher Nataniel comme serveur dans le bar où il se produit, sur Bourbon Street, LA rue du Vieux Carré la plus festive et qui plus est, la plus célèbre de part le monde pour profité des concerts de jazz. Grâce à ce job, assurance incluse, et a un coup de pouce financier de Juan, le jeune homme se trouve en mesure d'assumé les frais de santé généré par les séance de rééducation de son cadet.
Le reste de l'année s'écoule paisiblement. Esteban postule bientôt à la Florida International University (FIU) situé a Miami. Ce déménagement ce fait pour plusieurs raison, la première étant que bien qu'elle soit public, la FIU occupe tout de même le 7° rang sur le top 50 des universités du pays et propose bon nombre de spécialisation dans le domaine de l'architecture. La seconde est que les frères Soria ne parviennent pas à se sentir "chez eux" à la Nouvelle-Orléans, où les préjugés raciaux sont encore légions.
- EDGEWATER, MIAMI, FLORIDE, USA [2006-2007]:
- Miami se révèle bien plus accueillante, bien que la majorité des hispaniques soient d'origine cubaine, les frère Soria ont l'impression de retrouver une part de chez eux là bas. Esteban intègre la FIU pour un bachelor en architecture où ses notes sont loin d'être mauvaise. Il retrouve presque toute la motricité de son bras droit, mais la facture reste salée et Nataniel, qui ne parvient pas a décrocher autre chose que des petits job très mal payés, retombe dans la facilité: non content de dealer de la beuh, il la fait lui même poussé dans l'un des placards de l'apart', sous le regard désapprobateur de son cadet.
Esteban entame sa seconde année à la FIU et tente de convaincre son aîné de raccrocher les gants de jardinier, ce que ce dernier refuse et qu'il ne tarde pas à payé plein pot. Le 05 octobre 2007, les frères Soria sont agressés à leur domicile par un petit gang local, qui voyait sa concurrence d'un mauvais œil. A l'age de 22ans, Nataniel succombe à ses blessures dans la nuit et Esteban en réchappe de peu, secouru in extremis par les ambulanciers.
Bien que l'affaire soit des plus banales, elle attire l'attention des autorités qui suspectent un lien entre le gang et un trafic de drogue dure bien plus important. Ils conduisent Esteban au tribunal comme témoin lors du procès, quelques mois plus tard. Les 5 accusés risquent jusqu’à 25 ans de prison ferme, aussi lorsque le procureur leur propose une réduction peine contre des renseignement sur leurs activités annexes, les lascars ne mettent pas long a accepter l'offre, en dépit du vœux d'Esteban de les voir enfermé pour le reste de leurs jours.
Alors que les meurtriers de son frère passent aux aveux pour faire avancer l'enquête sur le trafic de drogue, les autorités craignent quelques retombés sanglantes sur les protagonistes de l'affaire. Esteban bénéficie du witsec (witness secure = protection des témoins), ce qui le force a abandonner ses études et a s'expatrier une fois de plus, livré à lui seul. Il est question de le renvoyer en Espagne, puisqu'il n'a qu'une green card et que son frère, même mort, reste un dealer. Il parvint tout de même à négocier pour obtenir la nationalité américaine, au détriment des subventions accordées par l'état et déménage vers Chicago.
- NORTH LAWNDALE, CHICAGO, ILLINOIS, USA [2008]:
- C'est le début d'une longue traversée du désert, qui durera prêt de 5 ans. Le witsec lui procure un nouveau nom auquel il ne s'habitue pas, privé de tout ce qui pouvait composé sa vie auparavant. C'est un nouveau départ bancale pour William Daren Pears, désormais né a Caseyville en Illinois et de nationalité américaine. Les subventions du witsec lui offre à peine de quoi payé le loyer d'un appartement misérable en plein cœur du ghetto de North Lanwdale, dans le west-side de Chicago. Le quartier est rongé par la drogue et l'insalubrité, sans parler du taux de chômage absolument dément qui sévit.
En ce mois de février 2008, il se fait embauché au Skylark Bar, comme barman, à l'occasion du départ en retraite de son prédécesseur. Karren Arranza, la patronne, se révèle être une femme froide et intransigeante, trempant notamment dans l'organisation de combat clandestin dans la cave du Skylark. Will, qui n'a plus grand chose a perdre à ses propres yeux, décide d'arrondir ses fins de mois en participant a ces soirées. Il ne se passe bientôt plus un seul jours sans qu'il n'écope d'un coquard, d'un nez brisé, ou d'une entorse. C'est une jeune fille, avec un parcours tout aussi chaotique, qui lui apprend a boxer. Xia Yheng devient rapidement comme une petite sœur a ses yeux, d'autant qu'elle est d'un naturel des plus optimiste.
Bien qu'il commence a sauver l'honneur sur le ring et a remporter quelques combats, Will n'est pas encore tout à fait prêt lorsque la date anniversaire de la mort de son frère survient. Est-on jamais préparer à se venger brutalement quand on a à peine 19 ans et qu'on couve une sérieuse dépression? Bien sur que non! Mais ça n'empêche pas Will de prendre l'avion jusqu'a Miami, au détriment de toute les consignes du witsec.
Avec les renseignements "gracieusement" donnés par Arranza, Will retrouve la trace de 2 de ses agresseurs: Gary Patterson et Jeffrey Rains. Déterminer à leur rendre la monnaie de leur pièce, Will apprend sur le tas que tout ne ce passe pas toujours comme prévue. Encore candide, la situation lui échappe lorsqu'il tente d'affronter Patterson a mains nues alors que celui-ci dégaine un cran d'arrêt effilé comme un rasoir. C'est l'adrénaline et une grande dose de chance qui permettent a Will de reprendre l'avantage et lui confère suffisamment de force, en dépit de toute raison, pour briser la nuque de Gary. En état de choc et pris de panique en prenant conscience que l'homme ne se relèvera jamais, Will prend la fuite en emportant le cran d'arrêt. Il se refuse pourtant a abandonné son projet, c'est un devoir nécessaire pour rendre hommage et peut-être -qui sait?- aller mieux et tourner la page. C'est dans un état de nerf catastrophique qu'il offre le même sort a Jeffrey Rains, la même nuit.
A l'aube, Will se rend enfin sur la tombe de son frère pour la première (convalescent et retenu a l’hôpital au moment de l'enterrement) et peut-être la dernière fois. Ce n'est qu'en rentrant a Chicago, dans la précipitation, que la conscience commence a le torturer.
Il confesse le double homicide auprès d'Arranza moins de deux jours après son retour de Miami. Il figure bien entendu sur la liste des suspects. Ce qu'il ignore (même encore aujourd'hui) c'est qu'Arranza a fait bien plus que de lui offrir un simple alibi, les autorités ne trouveront rien de concluant à Miami pour inculper William et l'affaire sera finalement classé.
Cette issue favorable ne soulage pas pour autant la conscience du jeune meurtrier en herbe, qui devient passablement violent sur le ring, en guise d'exutoire. La hargne lui vaut une belle cote auprès des parieurs qui le surnomment Sharpe (une vanne de poivrot, puisque c'est un téléviseur de marque "Sharp" qui trône au dessus du comptoirs et qu'il passe le plus claire de son temps avec le nez levé vers elle entre deux services, depuis qu'il est rentré). Arranza ne tarde pas à mettre cette cote a profit, en voulant truqué les combats, ce que Will refuse dans un premier temps et qu'il est contraint d'accepter quand la patronne joue la carte du chantage, menaçant de le balancer pour le double homicide.
Ravager par les derniers événements, Will survit au rythme des défaites et des victoires imposés jusqu'au point de rupture, un soir de décembre 2009. Au dernier moment, il décide de reprendre le combat en main et le remporte, malgré les consignes d'Arranza. Il tient encore tête à cette dernière après le combat et lui brise le bras ainsi que le nez pour couper court à la discussion avant prendre la fuite. Avec quelques dollars en poche seulement et l'essentiel de ses affaires fourrées à la va-vite dans le sac, il prend le premier bus long trajet susceptible de le conduire hors de Chicago pour boucler sa soirée.
- Road trip [2009]:
- Il épuise rapidement les quelques dollars qu'il avait emporté avec lui. Contraint et forcer, Will se retrouve a faire la manche dans la rue parmi les clochards et devient l'un d'entre eux. C'est une voie sans issue a ces yeux, par laquelle il se laisse porté en attendant la mort. De dérive en dérive il se constitue un casier judiciaire fournis, alors qu'il erre d'une ville à l'autre, souvent arrêter pour détention d'alcool et ivresse sur la voie public.
Il traverse les états d'Illinois, d'Indiana et d'Ohio. Bien que son casier ne le mentionne pas, il finance ses déplacements (entre deux cuites) en escroquant des p'tits vieux gâteux. La combine est on ne peut plus simple, il suffit de repérer un un artisans (plombier, charpente, peintre...) d'aller chiper 5 ou 6 cartes de visite auprès de leurs secrétaires puis d'enfiler un bleu de travail usé et allé sonner chez l'habitant avec un bobard tout prêt de prospection et de campagne de sensibilisation. Ne restait plus qu'a se promener dans la maison en se remémorant quelques restes des cours de prépa d'architecture, glisser un ou deux termes techniques et proposer de faire un devis pour de future travaux, le tout en prenant un petit acompte avant de quitter les lieux. Le taux de réussite avait beau être d'un sur trois, il pouvait aisément dégoter 50 a 70$ en une journée grâce aux acomptes. De quoi payer le prochain ticket de train ou de bus jusqu’à la prochaine étape.
Il pouvait profiter du reste pour boire et fumer, car il était plus simple de trouver des cigarettes qu'un restaurant acceptant de servir un clodos échevelé et puant l'alcool, forcément! C'était en passe de devenir une routine, d'une ville à l'autre. Pourtant en Novembre 2009, Will est interpellé dans le comté de Tucker (West Virginia) pour agression violente avec coup et blessure. Accusé à tord par le plaignant, il est incarcéré jusqu'au procès, où il est déclaré coupable et condamné à 2 ans de prison à Tygart Valley.
Les premiers jours d'emprisonnement le plonge dans la terreur la plus complète, d'autant que le manque d'alcool lui mettent les nerfs a rude épreuve. C'est électro-choc qui ne laisse pas son avocat commis d'office indifférent et ce dernier demande un procès en appel pour réviser la sentence. Durant l'audience qui survient en Janvier 2010, l'avocat parvient a convaincre la cour de l’innocence de son client. Le dossier est réexaminer et après 7 semaines d'incarcérations Will est finalement relâcher.
Soucieux d'oublier le plus rapidement possible ce passage dans l'anti-chambre de l'enfer, il s'exil dans le Maryland et atteint Baltimore, devenu complètement asocial.
- 10° DISTRICT, BALTIMORE, MARYLAND, USA [2010-2012]:
- En cours...
- LE BRONX, N-Y.C, NEW-YORK, USA [2012]:
- En cours ...
Dernière édition par Sharpe le Mar 20 Mai - 18:18, édité 12 fois
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Re: Neil Parker (aka Sharpe)
j'aime bien les spoilers moi !
blackkingdom radikal- Messages : 2767
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