Nootau Sicola

Nootau Sicola est né le 19 mai 1984 dans la réserve indienne de Sandy Lake. Sa famille est issue du clan Makwa (ours) de la tribu Ojibwè et a toujours entendu respecter les usages des anciens.
C'est ainsi que plutôt d'américaniser un prénom ils ont préféré qu'il porte un prénom algonquin qui lui fut attribué par l'homme-médecine du clan suite à une vision onirique d'une montagne en feu.

Ce choix des parents de Nootau ne fut pas toujours facile à porter pour le jeune garçon. Il était fréquemment la risée des jeunes du quartier en raison de sa piètre maîtrise de la langue américaine. Il était en effet élevé dans la langue Ojibwè et n'entendait parler américain que dans le cadre scolaire. Quelques redoublements et le mépris des enseignants à son égard eurent tôt fait de le dégoûter de la scolarité. Dès que ce fut possible, Nootau demanda la permission d'exercer un métier manuel. Son père lui trouva une sorte de contrat d'apprentissage auprès d'un de ses amis grâce auquel il apprit la soudure et le travail du métal. Il eut également l'occasion de s'essayer à la construction des charpentes métalliques de gratte-ciel avec l'un de ses cousins qui profitait de cette prétendue insensibilité au vertige des indiens.

L'adolescence de Nootau fut balancée entre la culture traditionnelle Ojibwè inculquée par sa famille d'un part et la mode de vie des blancs d'autre part. Devant ses doutes, ses parents ainsi que ses we-ehs n'eurent de cesse d'essayer de le ramener à la tradition. Alors que leurs efforts semblaient compromis, Nootau semblant préférer le style de vie des blancs, les wayaabishkiiwed (il alla jusqu'à se faire appeler Nathan). C'était sans compter sur une rencontre fit tout basculer.

A l'occasion d'un Pow-Wow où ses parents l'avaient emmené, Nootau fit la rencontre d'un Wabeno, membre des Medewiwin. Leur rencontre fut des plus étranges et marqua à jamais l'esprit de Nootau. Sans qu'aucune parole ne soit échangée, ils tinrent une forme de conversation en attisant les flammes d'un feu de camp. Un échange qui selon les témoins dura près de deux heures. Au terme de cette étrange rencontre, le Wabeno prit contact avec le père de Nootau afin de lui demander l'autorisation d'initier son fils et d'en faire un Wabeno à son tour.

Un âpre et exigeant cursus allait alors mener la vie de Nootau qui se donna corps et âmes à son apprentissage. C'était sans compter sur le temps qui finit par emporter ses parents. Hormi son maître Wabeno et un seul de ses we-eh, Nootau se retrouvait seul.

Rapidement les contingences matérielles de la vie le ramenèrent à une vie plus prosaïque et il dut se mettre en quête d'un emploi pour subvenir à ses besoins, ses connaissances en médecine shamanique étant encore trop faible que pour pouvoir l'exercer. La mort dans l'âme et au grand regret de son maître, il se résolut à plier bagage pour Detroit, où, peut-être, il pourrait décrocher un job.

Un natif... ça manquait sur D3 je trouve !!!

Un bg intéressant et super documenté, comme toujours... J'ai hâte de le croiser en rp !!!

Non je ne dirais rien sur le fait que son arrivée est la conséquence du suici... non non !!!

J'aime l'arrière-plan pour ce personnage! Je suis d'accord avec Yslae, natif ne sont pas quelque chose que nous voyons souvent dans les jeux de rôle. Ça va être génial de le rencontrer sur la SIM.